Loukah Baudelaire
Qui a rejeté ses démons nous importune avec ses anges
Schizophrénie : ou trouble dissociatif de l'identité est un trouble chronique appartenant aux psychoses. Il s'agit d'une altération du sens de la réalité et une perturbation variable du sentiment de l'identité. La schizophrénie se présente sous différents symptômes : les symptômes positifs (idées délirantes, hallucinations visuelles ou auditives), les symptômes négatifs (émoussement des affects, repli autistique, apragmatisme) ainsi que la désorganisation (troubles du cours de la pensée, discordance, maniérisme). Le malade peut voir et entendre des choses en réalité absentes et adhère totalement à son délire, sans se rendre compte de son trouble. La personne n'arrive pas à s'engager dans une activité pratique ni dans une relation. Parfois tout lui semble dangereux, parfois elle ignore la mesure du danger et se met en péril. Les pensées deviennent alors chaotiques et effrayantes, la personnalité d'un schizophrène ne se dédouble pas, elle éprouve une grande difficulté à s'affirmer.
Gamine perdue et bouffée par l’anxiété, Loukah n’a aucunement conscience du monde qui l’entoure. Très renfermée dans son univers, Loukah ne parle quasiment jamais. Cependant, elle est loin d’être indifférente aux paroles. Au contraire, tout ce qu’elle entend, elle le comprend et l’analyse soigneusement pour l’interpréter à sa manière. Son visage, souvent expressif, parle à la place de sa voix. Lors d’une nuit d’été, alors qu’elle n’était qu’une enfant, elle fut la seule survivante d’un terrible incendie à la maison Baudelaire. Elle n’a aucun souvenir de ce qu’il s’est passé, pourtant, il semblerait qu’elle soit en partie coupable de cette tragédie. Impatiente et assez tournée vers le premier degré, il lui arrive d’être en colère : elle perd totalement le contrôle d’elle-même, devient parfois violente et peut pousser des cris plus qu’assourdissant. Très angoissée par nature, Loukah a tendance à interpréter tout et n’importe quoi et se sent souvent menacée quand quelqu’un tente d’établir le contact avec elle. Vraie tête en l’air, elle oublie souvent des choses et ne prend son traitement que pendant de courtes périodes, rendant ses crises fréquentes et ses hallucinations presque journalières. Pendant ses périodes d’hallucinations, la jeune femme peut voir sa défunte petite sœur. Elle est d’ailleurs persuadée que celle-ci est en vie. Depuis l’incendie, Loukah a développé une certaine peur vis-à-vis du feu, des flammes et tout ce qui peut provoquer des étincelles. Son corps est parsemé de cicatrices de brûlures, notamment sur sa jambe entière droite, qui a été brûlée au 3ème degré. De nature curieuse, Loukah aime se faufiler partout et découvrir de nouvelles choses. Etudiante en littérature classique, elle s’intéresse particulièrement à la poésie.
Son apparence innocente, candide et douce n’est que tromperie. Loukah n’est pas ce qu’elle pense être. Seule survivante de l’incendie qu’elle a (in)volontairement déclenchée durant son enfance, Loukah a tenté de se suicider et a été internée dans une unité pédopsychiatrique. Au fur et à mesure du temps, sa réalité finit par se dégrader, l’enfermant sur elle-même et lui faisant perdre la mémoire des événements de cette terrible nuit. Plus elle grandit, plus elle semble voir des choses qu’elle ne devrait pas voir et ressent des sensations étranges. Les médecins finissent par diagnostiquer une schizophrénie chez Loukah, l’obligeant à passer une partie de son adolescence en établissement spécialisé. Elevée par ses grands-parents depuis la mort de sa famille, elle finit par ignorer son déséquilibre psychique. Souvent négligé ou oublié, son traitement demeure parfois inefficace et ne l’empêche pas d’avoir de nombreuses hallucinations visuelles et auditives, additionnées à des délires paranoïaques. Assez insensible et apathique, Loukah interagit de manière aléatoire avec les autres. Son comportement se rapproche d’une personnalité schizoïde : Loukah est souvent repliée sur elle-même, elle évite les interactions sociales, ses expressions émotionnelles sont restreintes et elle a une préférence pour la solitude. Elle vit dans une bulle où seuls ses livres et ses centres d’intérêts suscitent des émotions chez elle. Personne ne connaît réellement la vraie Loukah, ou du moins la personnalité qu’elle semble dissimuler. Mais les médecins savent qu’elle semble plus dangereuse qu’elle en a l’air et que ses souvenirs ne sont pas tant perdus que ça. Loukah paraît avoir un certain don pour le mensonge et la ruse.
Âge : Entre 18 et 23 ans.
Origine : Française.
Orientation : Hétéro.
Préférence manuelle : droitière.
Corpulence : petite, quelques formes, d'apparence fragile.
Apparence : cheveux raides, parfois bouclés ; style retro/vintage.
Centres d'intérêts : lecture ; expositions d'arts ; vieilles technologies
Particularité : cicatrices de brûlures sur la jambe entière et le poignet
Occupations : Etudiante en littérature / travaille à l'épicerie de sa grand-mère
Famille : Caroline Baudelaire, née Duval (mère, décédée) ; Gaspard Baudelaire (père, décédé) ; Romane Baudelaire (petite soeur, décédée) ; Louise Baudelaire, née Martin (grand-mère, tutrice légale), Joseph Baudelaire (grand père, décédé d'une crise cardiaque)