Le mystère de l'art, c'est que tout sonne juste quand tout est faux
Amelia Dalí
Psychopathophobie : Peur de devenir fou, de perdre le contrôle de soi-même. Angoisse permanente qu'à un moment, sans se rendre compte, la personne développe une pathologie mentale comme la schizophrénie ou autres psychoses. Cette phobie peut se déclencher lorsque la personne se rend compte qu'elle a beaucoup de TOCs (trouble obsessionnel compulsif) ou qu'elle pense changer de comportement. Ce trouble déclenche également chez la personne un état d'hypervigilance au moindre symptôme qui pourrait évoquer le début d'une psychose ou d'un risque de bouffée délirante.
Visage fin, peau claire et lisse, cheveux angéliques, maigre silhouette et sourire absent. Tout semble parfait là où cela devrait l’être. Mais pour Amelia, la perfection est loin d’être atteinte. Amelia est perfectionniste, elle se comporte comme si la perfection pouvait et devait être atteinte. Souvent considérée comme perturbée par son entourage, qui ne comprend pas pourquoi cette obsession la hante. Cette hantise la fait perdre contact avec tout ce qui peut la relier à la réalité. Amelia s’habille toujours soigneusement, ses affaires ainsi que tout son environnement sont rangés et organisés de manière pointilleuse. Quand quelque chose la contrarie, Amelia se met à avoir des tocs : elle tremble, s’agite, tourne en rond et cela peut aller jusqu’à l’automutilation. Son caractère semble difficile à cerner car Amelia adapte son comportement en fonction de la personnalité qui se trouve devant elle. En vrai caméléon, elle montre ce qu'on veut voir d'elle. Elle se drogue quotidiennement pour tenter de calmer ses angoisses, échapper à la réalité et faire disparaître la voix de sa conscience qui envahit ses pensées. Amelia peut paraître très calme par moment, un peu trop même, ce qui n'est jamais bon signe. D’apparence renfermée, Elia sait se mêler à la foule et parvient toujours à ses fins pour obtenir ce qu’elle veut. Observatrice de tout mais surtout de pas grand-chose, Amelia fait attention au moindre détail, dans sa posture physique comme dans sa posture verbale. Rien n’échappe à son œil expert et examinateur. Passionnée par l’art, la jeune brune se prête souvent à des exercices d’interprétation des humeurs sur une toile ou une feuille de dessin. Préférant les portraits aux paysages, son carnet de dessin est rempli de visages, plus ou moins réels ou sortis de son imagination.
Difficile pour Amelia d’avoir un endroit fixe et stable pour vivre. Elle alterne régulièrement les centres de désintoxication, les services psychiatrique et chez sa tante, qui la surprotège plus que tout. Souvent internée pour violences physiques contre elle-même ou pour danger pour autrui, Amelia finit souvent par s’enfuir ou écourter son séjour. La peur d’elle-même la ronge et elle a extrêmement peur de devenir folle. Son perfectionnisme la détruit de l’intérieur, la rendant complètement incontrôlable face à ses pensées et ses actions. Contraste psychique et physique, sa douceur reflète de la souffrance et son silence intérieur fait jaillir une puissante détresse qu'elle semble parvenir à camoufler. Malgré ça, Amelia est une grande fleur bleue, elle rêve de l'âme soeur, comme dans les romans d’amour. Sa naïveté peut la mettre souvent dans de mauvaises situations, la rendant plus vulnérable qu’elle ne l’est déjà. Elia a été élevée par sa tante, ne connaissant pas ses parents biologiques ni les circonstances de leur disparition. De classe sociale plutôt élevée, son éducation fut stricte, la forçant à se comporter comme un véritable modèle aux yeux de sa tante. En parfaite comédienne, Amelia montre la meilleure facette d’elle en présentant une apparence de fer, une attitude exemplaire : provoquant de la confusion chez les personnes qu’elle rencontre. Son visage commence à être endommagé par la drogue, pourtant Amelia parvient à le cacher avec du maquillage et un chaste sourire. La rendant normale, sans faille, presque parfaite. Et c’est à se demander si cette silhouette qui apparaît est réelle ou s'il s'agit d'une illusion créée par l’esprit. Comme une rose flamboyante, elle fane petit à petit avec le temps, physiquement et psychologiquement.
Âge : Entre 19 et 24 ans.
Origine : Italienne.
Orientation : Hétéro.
Préférence manuelle : Droitière.
Corpulence : Mince presque squelettique, ectomorphe.
Apparence : très soignée, toujours bien habillée et bien coiffée.
Centres d'intérêts : romans à l'eau de rose ; musique classique ; peinture ; dessin.
Particularité : Analyse chaque détail de l'environnement où elle se trouve.
Occupation : Etudiante en Histoire de l'art / Galeriste.
Famille : Carmela Dalí (mère, décédée d'une overdose) ; Père inconnu ; Rosa Dalí-Salvador (tante, tutrice et figure maternelle)
